Comment enfin se libérer du regard des autres

Nous sommes des êtres sociaux, et cela remonte à nos origines. Pour nos ancêtres, être accepté par le groupe était une question de survie : le rejet pouvait signifier l’isolement, voire la mort. Ce besoin d’approbation est resté ancré dans notre cerveau, même si les enjeux ont changé.

Aujourd’hui, ce regard des autres peut être paralysant, surtout lorsqu’il nous pousse à chercher l’approbation au détriment de nos propres objectifs.

Ce qui se passe dans nos têtes :

On anticipe le jugement : "Et s’ils pensent que je ne suis pas à la hauteur ?"

On surestime l’impact des critiques : "Ils ne me pardonneront jamais si j’échoue."

On oublie que les gens sont souvent trop occupés par leurs propres vies pour vraiment s’attarder sur ce qu’on fait.

Petite anecdote :

Je me souviens d’un étudiant en marketing qui hésitait à publier son premier post LinkedIn. Il craignait que ses amis se moquent. Quand il a enfin posté, il a reçu 30 likes et 1 proposition de collaboration. La plupart des gens ne jugent pas ; ils sont curieux ou admiratifs de ceux qui osent.

Ces peurs et blocages proviennent souvent de croyances limitantes que nous entretenons inconsciemment. Pour s’en libérer, il faut d’abord les identifier.

Les 3 croyances les plus courantes :

"Je ne suis pas assez compétent."

Le syndrome de l’imposteur frappe même les meilleurs. Pourtant, on oublie souvent que nos compétences, même "basiques", sont précieuses pour d’autres.

Rappelle-toi qu’à la page 20 d’un livre, tu peux déjà aider ceux qui sont encore à la page 10.

"Si j’échoue, tout le monde le saura."

La peur du ridicule est l’une des principales raisons pour lesquelles on ne se lance pas. Pourtant, les grandes réussites sont souvent précédées de nombreux échecs (Steve Jobs a été viré d’Apple avant de revenir en héros).

Écris une liste de 5 personnalités que tu admires et note leurs échecs avant leur succès.

"Les autres sont mieux préparés que moi."

On surestime toujours la préparation des autres et sous-estime nos propres capacités. L’important n’est pas d’être parfait, mais de commencer.

Publie quelque chose d’imparfait et observe les retours : tu seras surpris par la bienveillance des autres.

1. Remplace le "que vont-ils penser ?" par "que vais-je apprendre ?"

En adoptant une mentalité de testeur, tu transformes la peur du jugement en curiosité. Chaque action devient une opportunité d’apprendre, et non un verdict définitif.

Exemple : Au lieu de te demander si ton contenu sera apprécié, dis-toi que c’est une expérience. Publie, observe, ajuste. Même un échec t’apprendra quelque chose.

2. Entoure-toi de personnes qui te soutiennent

Le regard des autres n’a pas le même poids selon la personne qui le porte. Certains critiques peuvent te tirer vers le bas ; d’autres te challenger de manière constructive.

Action concrète :

Liste les personnes qui te motivent dans ton entourage.

Partage-leur tes projets et ignore les "saboteurs".

Par exemple, quand j’ai commencé à parler de mes projets, certaines personnes de mon réseau m’ont encouragé. Cela m'a donné la force de continuer.

3. Focalise-toi sur ton "Pourquoi"

Quand tu te concentres sur la mission ou les valeurs qui te tiennent à cœur, le regard des autres devient secondaire. Ton "Pourquoi" te servira de boussole dans les moments de doute.

Exemple personnel :

Quand j’ai lancé SELF UPGRADE, mon objectif était clair : aider les gens à monétiser leurs compétences. Chaque fois que je doute, je relis mon "Pourquoi". Ça m’aide à avancer même dans l’incertitude.

Action concrète :

Écris en une phrase ce qui te motive profondément (ton "Pourquoi").

Place cette phrase en fond d’écran ou à un endroit visible pour te recentrer dès que le doute s’installe.

- Identifie une peur liée au regard des autres et note-la.

- Fixe-toi un petit objectif lié à ton projet (ex. : publier un post sur LinkedIn, créer une vidéo, tester une nouvelle idée).

- Célébre chaque avancée, même minime, et partage-la avec une personne de confiance.