Création de valeur comme direction

Growth Mindset, encore un terme bizarre me diras-tu.

Voyons déjà la définition de celui-ci :

"Le growth mindset, ou “état d’esprit de croissance” en français, est un concept développé par la chercheuse en psychologie, Carol Dweck.

Selon elle, nous avons la capacité d’évoluer et surtout de développer nos compétences, notre intelligence ou même de nouveaux talents au fur et à mesure du temps.

Mais comment ? Notamment grâce à un état d’esprit positif. Mais aussi grâce à des exercices, de l'entraînement, et beaucoup de motivation. Elle distingue d’ailleurs cet état d’esprit de “croissance”, d’un autre appelé “fixed mindset”." (source : Groupe partnaire)

Dans la vraie vie, ça donne ça :

Situation 1 :

personnage A : On fait un aller/retour à la nage ?

personnage B : Non, je ne suis pas fait pour ça.

Le personnage B a un "fixed mindset".

Situation 2 :

personnage A : On fait un aller/retour à la nage ?

personnage B : Ce n'est pas forcément mon truc, mais je peux essayer. Tu as des conseils ?

Le personnage B a un "growth mindset".

Je ne vise personne, tu as le droit de ne pas savoir nager, cependant, tu n'as pas le droit de ne pas essayer d'apprendre à nager (quand on sait que ça peut sauver la vie).

Notre cerveau est fait de façon à nous protéger des dangers, les éviter, et nous garder dans notre zone de confort.

Or, pour croître, nous avons besoin d'élargir cette zone de confort.

Et ça ne se fait pas tout seul.

Je sais qu'il y a une grosse tendance de développement personnel à dire qu'il faut éviter les choses qu'on ne veut pas faire du style : "oui, si aujourd'hui tu ne veux pas te lever pour travailler sur ton projet / faire du sport / lire un livre, ne te lèves pas; ne fais pas cette chose difficile si tu n'en as pas envie."

C'est une approche, mais de façon empirique :

- personne n'apprend à marcher sans tomber

- personne ne plonge à 40m de profondeur sans s'entraîner

- personne n'est polyglotte à la naissance (surdoués exclus)

La croissance passe par plusieurs stades ; et tu dois accepter que les choses ne soient pas parfaites du premier coup.

Comment alors, développer son growth mindset ? Réponse :

Tu dois faire des choses qui te font peur.

Cette phrase que je viens de mettre en gras est un muscle à développer.

En général c'est la seule chose qui te sépare des opportunités que tu peux saisir.

Nous sommes des êtres sociaux et à ce titre, pour ne pas être "exclu" du groupe, notre cerveau (oui encore lui) nous crée certains dialogues internes :

- Que va penser ma famille, mes collègues + "une liste de gens que vous n'aimez même pas" si je lance ce projet ?

- Si ça ne marche pas, ne serais-je pas ridicule ? (comme si avoir le potentiel et ne rien en faire, c'était mieux)

- Ce n'est peut-être pas pour moi (avant même d'essayer 🙂)

Attention, je ne dis pas que c'est simple, et je ne me place pas non plus comme quelqu'un qui n'a aucune peur.

J'en ai comme tout le monde, la seule différence, c'est que je plonge dedans pieds joints si ça me permet d'Upgrade.

J'ai derrière moi un cimetière de projets qui n'ont pas marché, et c'est ce qui m'a permis d'être beaucoup plus efficient au fil des années.

Maintenant qu'on a parlé du changement de mindset nécessaire pour évoluer, je vais te démontrer que tout le monde peut créer sa propre niche Business, sans aucune difficulté.

Posons les bases, qu'est-ce qu'une "niche" en Business et pourquoi c'est important ?

"Un marché de niche est un petit segment d'un marché où les produits sont adaptés à un groupe de clients bien défini. Les produits répondent généralement aux besoins, goûts ou préférences spécifiques des clients." (source : Adobe Experience Cloud)

On parle en général de 3 marchés "éternels" :

- Santé (coach sportifs, prof de yoga, application de méditation etc...)

- Richesse (Business en ligne, Immobilier, Rachat d'entreprise etc...)

- Relations (Séduction, Communication, Prise de parole en public etc...)

En général, quand tu as/lances un Business, il fait partie d'un de ces 3 marchés, ou d'une combinaison de ceux-ci (on reviendra dessus dans une prochaine édition).

Depuis quelques années, avec l'avènement de la "creator economy", une nouvelle variable a fait son entrée dans ce jeu infini : La marque personnelle (Personal Brand).

En effet, si demain tu dois choisir un coach sportif, supposons qu'ils soient tous compétents et au même prix, qu'est-ce qui va diriger ton choix vers l'un de ces coach ? Réponse : À quel point sa marque personnelle te parle et est en accord avec tes valeurs.

J'ai une bonne nouvelle pour toi : nous sommes tous unique, ce qui signifie que nous avons tous des choses différentes à apporter.

Ta marque personnelle se situe à la croisée de tes intérêts, de tes passions et de ton/tes expertise(s).

Et c'est ce qui rend ton message unique.

Tu es donc ta propre niche.

En imitant les autres, tu joues un rôle et n'es qu'un pourcentage de toi-même.

Le business est un jeu de long terme, et ceux qui jouent des rôles s'essouflent tôt ou tard.

Comment alors emmener son message de façon unique pour qu'il résonne avec ton audience : En le délivrant par ton prisme et ta perception.

Prenons mon exemple :

- Mes intérêts tournent autour du dépassement de soi, et de toujours chercher à aller plus loin

- Mes passions tournent autour du sport et de l'entrepreneuriat

- Mes expertises sont centrées sur l'automatisation, le produit et le growth.

Bingo, c'est la création de SELF UPGRADE, une extension de moi-même.

Un lieu où on peut monter des Business grâce au digital, tout en préservant sa santé physique et mentale.

En étant toi-même, il va se produire 2 choses :

- Tu vas attirer les gens qui te ressemblent

- Tu vas repousser les gens qui ne te ressemblent pas

Et c'est tout à fait normal.

Si nous sommes connectés sur Instagram, tu as dû remarquer que je partage souvent en story les coulisses de mon quotidien.

Je cours certains matin à 5h par 4°, je fais des entraînements qui durent plus de 2h et je pratique les arts martiaux depuis quelques années maintenant.

Je reçois des messages de personnes qui estiment que j'en fais trop (comme si j'allais changer mes habitudes à cause de leur message), et d'autres sont motivés quand je publie, car ça réveille en eux leur véritable nature.

C'est à ce deuxième segment que je m'adresse, on ne peut pas plaire à tout le monde (et je ne le cherche pas non plus).

Maintenant que tu sais que ta personal brand est ton rempart contre la concurrence, il est temps de s'intéresser à ta visibilité.

Le savoir-faire est aussi important que le faire savoir.

Même si tu es le/la meilleur(e) dans ce que tu fais, si personne ne le sait, tu perds aux changes.

C'est pourquoi il y a des gens moins bons que toi (et tu le sais car tu as l'expertise) qui sont plus visibles que toi et génèrent plus d'opportunités.

Nous sommes en 2024 et la guerre de l'attention est plus que jamais présente.

Si tu veux lancer ou optimiser ton business, tu ne peux pas te permettre de ne pas être visible.

De par ma nature, je suis timide et introverti.

De par mon parcours, je suis discret.

J'ai commencé à écrire sur LinkedIn car je recherchais une alternance à la base.

Juste en documentant mon parcours, les stratégies que je mettais en place dans les startups où j'étais, cela a permis d'attirer un peu plus de 11000 personnes sur mon compte perso.

Cependant le nombre de followers, de likes et compagnie sont ce qu'on appelle des vanity metrics : ça fait du bien à l'égo mais ça ne veut rien dire niveau business.

Le KPI qui est important pour moi et de faire de vraies connexions avec les personnes avec qui j'intéragis en ligne.

Je prends à minima 3 cafés virtuels par semaine avec d'autres personnes de ma niche, des dirigeants, des freelances etc.

Connectez avec ces gens n'est possible que parce que je me rends visible.

Et il n'y a pas 1 semaine où on ne me propose pas une opportunité Business.

L'an passé, j'ai documenté comment en 21 jours, j'ai monté un saas (logiciel) de A à Z, à raison de 1 post sur LinkedIn par jour. si tu veux rigoler un peu, c'est ici.

Au delà des followers gagnés, cela m'a généré un peu plus de 50 discussions, meetings etc.

Si tu as encore peur de faire un contenu qui va générer "0 like", je te renvoie à la première partie de cette newsletter.

J'ai des gens avec qui je bosse aujourd'hui qui n'ont jamais "liké" mon contenu, mais ils y ont été exposé, et c'est tout ce qui compte.

Je ne pense pas que tous les business qui réussissent ont un dirigeant avec une personal brand forte, mais je pense que tous ceux qui utilisent et travaillent leur personal brand ont un avantage concurrentiel sur leur marché.

- Liste 5 choses qui te font peur et choisis d'en faire une cette semaine (sans te mettre en réel danger bien sûr)

- Détermine quelle serait ta personal brand à la croisée de tes intérêts, passions et expertises

- Publie un premier contenu sur le réseau social de ton choix (ça peut être un contenu qui présente tes derniers travaux, ce qui t'es arrivé la semaine dernière et les leçons que tu en as tiré ou encore 5 outils que tu utilises au quotidien)

- Partage moi tes avancées, je lis tout personnellement