La nouvelle économie digitale

La première pensée qui peut venir à l'esprit quand on doit lancer un Business est la suivante : Où vais-je trouver assez d'argent pour me lancer ?

De façon traditionnelle, il faudrait prendre un local, embaucher un certain nombre de personnes et effectuer ses prestations de services afin de satisfaire nos clients.

Certains pensent aussi qu'il faut forcément venir "d'une famille d'entrepreneurs" pour se lancer.

Cela facilite les choses; et dire le contraire serait mentir.

Mais je ne pense pas que cela soit indispensable.

Internet a rebattu les cartes. C'est comme ajouter des +4 dans les mains de tous les joueurs d'une partie de Uno.

Tout le monde peut se lancer en ligne, sans limite géographique ou de capital.

Et j'aime beaucoup tous ceux qui disent "ouais mais le digital, c'est pas réel, ce n'est pas un vrai business" mais ce sont les premiers qui iront vérifier les avis google (de façon digitale) avant de prendre une prestation ou qui iront stalker le profil de la personne avec qui ils ont rendez-vous pour mieux préparer celui-ci.

Cette économie est bien réelle et si vous ne l'utilisez pas, vous laissez clairement de l'argent sur la table.

À l'heure où j'écris ces lignes, je viens de faire un call ce matin avec Julien, installé aux UK, pour booster le projet de sa fille écrivaine (10 ans).

J'ai donné un cours hier à distance en Data pour un bootcamp parisien avec une 40aine d'étudiants et j'ai demain un call avec Brice qui a un SaaS, afin qu'on discute de l'augmentation de ses taux d'activation.

Je fais tout à distance.

Je délivre de la valeur.

Mes clients sont contents et moi aussi.

Pourquoi j'apprécie cette industrie digitale (e-commerce, consulting, saas, infoproduits etc) :

- Créer la première version de ces produits (Minimum Valuable Product) est très accessible (ma tante a fait sa landing page seule guys)

- Ce sont des produits à forte marge (si vous gérez bien vos coûts d'acquisition et vos process internes)

- Vous pouvez piloter ces projets seul (à condition d'être très organisé).

- On vend souvent du logiciel (un SaaS auquel les gens s'abonnent) ou de l'information (on y reviendra plus bas); ces deux produits sont très scalables (chaque nouvel utilisateur coûte moins cher que le précédent).

Cela me permet une parfaite transition avec le deuxième point que je souhaite aborder : Informations vs Expériences.

Ceux qui pourraient vendre de l'information ont en général une grosse croyance limitante : Est-ce que ce que je fais a vraiment de la valeur ? Qui suis-je pour facturer ce montant ? Je ne lui apprends rien de nouveau, tout le monde sait ça.

On vend rarement juste de l'information, on vend de l'expérience.

Les gens n'attendent pas de vous que vous leur disiez ce qu'ils savent déjà, mais que vous leur disiez comment l'information, une fois implémentée dans votre vie/projet, y a contribué positivement ou négativement.

J'ai eu la chance en étant Lead Growth et Head of Growth de tester énormément de stratégies pour générer plus de CA pour les entreprises pour lesquelles j'ai travaillé et surtout de créer des process permettant de répliquer cela pour n'importe quel business.

Certains vont maintenant me dire : Mais je n'ai pas autant d'expériences; ça veut dire que je ne peux pas me lancer ?

Quand un livre fait 100 pages, et que vous êtes à la page 20, vous pouvez aider tous ceux entre la 1ère et la 19ème page.

Et les gens sont plus sensibles à quelqu'un qui a quelques mois d'avance que quelqu'un déjà trop loin.

Vous pouvez aussi simplement commencer en documentant vos apprentissages. (cf Gary Vee)

Si par exemple vous êtes en train d'apprendre la guitare, commencez à documenter votre avancement, les ressources que vous utilisez, et les tactiques que vous découvrez en chemin.

Mais oui, il vous faudra de la curiosité intellectuelle pour naviguer dans cette économie digitale.

Maintenant, comment distribuer au plus grand nombre cette connaissance ? Nous sommes beaucoup à l'expérimenter, Naval l'a théorisé : L'ère sans permission.

Je l'ai déjà dit et je vais le redire : Internet a rebattu les cartes.

La majorité des médias dits traditionnels sont détenus par les mêmes personnes.

Même chose du côté des agences de publicité, si vous voulez y rentrer (afin d'obtenir un spot publicitaire), à moins d'avoir un investissement considérable ou un bon réseau, ça risque d'être compliqué.

Mais ça c'était avant.

Avant les réseaux sociaux, avant Youtube, avant les newsletters.

Chaque personne peut (et devrait) avoir son propre réseau de distribution (grâce aux réseaux sociaux par exemple).

Cela stipule que vous pouvez communiquer directement avec votre audience, sans passer par les "gros" médias.

Si vous pouvez directement parler à vos personas ou à votre audience; vous pouvez ensuite créer une communauté, et interagir avec elle en direct.

Sans personne pour vous en empêcher.