Le confort est ton pire ennemi

Il y a quelques années, un gros client m’a quitté sans prévenir. Panique totale. Cette situation inconfortable m’a obligé à tout repenser : j’ai créé de nouvelles offres, amélioré mes stratégies, et, ironiquement, ce moment difficile a marqué le début de belles choses.

C’est un constat simple : tant que tout va bien, on préfère ne rien changer. Mais quand on est dos au mur, tout change. On agit pour deux raisons :

Fuir une douleur ou un danger immédiat.

Perte d’emploi, stress financier, ou problème personnel : ces moments te poussent à agir parce que tu n’as plus le choix.

Suivre une vision à long terme.

Une fois l’urgence passée, seule une vision claire peut te garder sur les rails.

Lorsqu'avec mes amis, on automatisait les comptes Instagram, il y a eu un moment où l'algorithme à commencer à bannir des comptes. Je te passe les détails, mais sur le coup, c’était un cauchemar. Ce moment de chaos m’a appris à anticiper les imprévus et à toujours avoir un plan B.

Repense à toutes les fois où tu as grandi. Souvent, c’était par nécessité, pas par choix. L’inconfort est puissant parce qu’il t’oblige à chercher des solutions, à passer à l’action, et à découvrir de quoi tu es vraiment capable.

Pourquoi l’inconfort te fait progresser :

Il t’empêche de trop réfléchir.

Quand tu n’as pas le choix, tu agis. Pas de place pour la procrastination ou le perfectionnisme.

Il accélère tes apprentissages.

Chaque difficulté te pousse à acquérir de nouvelles compétences plus vite que prévu.

Il révèle ta vraie capacité.

C’est souvent dans l’urgence que tu réalises que tu es capable de bien plus que ce que tu croyais.

Quand j’ai raté une opportunité clé à cause d’un mauvais pitch, j’ai décidé d’apprendre tout ce que je pouvais sur la prise de parole en public. Ce moment de "honte" a été un déclic. Aujourd’hui, je fais des webinaires devant des centaines de personnes en étant très à l'aise.

L’inconfort est comme une tempête : il arrive sans prévenir. La résilience, c’est ce qui te permet de tenir bon, peu importe la force des vents.

Voici 3 clés pour bâtir ta résilience :

Accepte l’échec comme un enseignant.

Chaque erreur est une leçon déguisée. Plus tu es à l’aise avec l’idée de te tromper, plus tu seras inarrêtable.

Expose-toi à l’inconfort régulièrement.

Lance des projets risqués, apprends des compétences nouvelles, mets-toi au défi. C’est comme un muscle : ça se développe avec l’entraînement.

(si tu veux voir comment j'ai souffert en Ardèche : voir la souffrance)

Entoure-toi de personnes positives.

Les bons mentors et amis te donneront les perspectives et le soutien nécessaires pour rebondir plus fort.

- Identifie une situation inconfortable : Choisis une tâche ou un projet que tu repousses depuis trop longtemps et passe à l’action cette semaine.

- Planifie une routine d’entraînement : Mets-toi volontairement dans des situations inconfortables pour t’y habituer (par exemple, apprendre une nouvelle compétence ou contacter un client intimidant).

(ce que je faisais par exemple pour développer ma capacité à avoir des small talks, c'était de prendre le contact de 3 personnes quand je participais à un événement)

- Crée ton plan de résilience : Note les compétences ou soutiens (mentors, amis) à développer pour mieux gérer les imprévus.